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19.2.15

La Renaissance Allemande

 Lucas Cranach l'Ancien (1472-1553), La chasse au cerf du prince-électeur Frédéric le Sage, 1529, Kunsthistorisches Museum, Vienne, Autriche.
(vous pouvez cliquer sur chacune des images de cet article pour la voir en taille réelle)

Pour peu qu'on ait des connaissances assez générales sur la Renaissance, on se contente de penser avec raison qu'elle prend place à la fin du Moyen-Age en Italie, pour ne toucher ensuite que la France de François Ier, avec l'édification des châteaux de la Loire, la protection de Léonard de Vince qui a terminé sa vie à la cour royale, tout ça.
J'ai lu il y a de ça des mois, et plusieurs fois depuis, un dossier très intéressant du magazine L'Histoire (n°387, mai 2013) intitulé « Allemagne, l'autre Renaissance. » C'est vrai qu'on connaît généralement mal l'espace allemand moderne (je rappelle que l'époque moderne, grosso merdo, c'est 1492-1789), tant l'enseignement secondaire français a tendance à se concentrer sur le franco-italien et évoquer rapidement la Réforme protestante et la Contre-Réforme vaticane. L'a fallu que j'arrive en L3 pour commencer à vraiment étudier (avec une excellente prof moderniste de Lille3) les rapports entre France et Espagne entre 1550 et 1660.

Toujours est-il que contrairement aux apparences, l'espace allemand c'est pas juste ce fouillis de forêts impénétrables et de marais à perte de vue qui est soudainement devenu un état ultra-militarisé qui s'est rebellé contre Napoléon Ier avant de pulvériser son neveu et d'enchaîner sur les deux Guerres Mondiales, il s'est passé un tas de trucs entre les deux.
Du coup, les Allemands ont quand même hérité de la Renaissance italienne qu'ils ont su s'approprier à leur manière, tout en y ajoutant leurs propres spécialités, conférant à leur pays une de ses plus grandes et plus foisonnantes périodes de création artistique.

Des rappels de base, déjà. La Renaissance s'étale en gros sur le XVème et le XVIème siècle (1400/1600), même si ces bornes chronologiques ne sont pas strictes puisque de nombreux éléments intellectuels, artistiques et techniques qui la caractérisent sont apparus avant et que « l'esprit de la Renaissance » s'est parfois maintenu jusqu'au début du XVIIème siècle. Elle se caractérise par un retour de la culture antique dans les milieux artistiques et intellectuels, par l'étude approfondie des textes latins et grecs et par une lecture de la Bible expurgée de tous les commentaires et tous les traitements qu'elle a subis durant le Moyen-Âge, mais aussi par une importance de plus en plus grande du réalisme dans les arts (proportions, perspectives, style...). Il ne faut surtout pas la confondre avec l'Humanisme, qui est un courant intellectuel, philosophique et artistique ayant côtoyé de près la Renaissance.
Le Saint-Empire Romain Germanique, d'autre part, c'est à la fin du Moyen-Age et au début de l'époque moderne un ensemble hétérogène qui va de la Flandre (actuelle Belgique) au nord des Balkans, de la Savoie à la Pologne, de l'Italie nordique (voire centrale) à la Baltique. Il réunit des territoires aussi différents que la Lorraine, la Hongrie, les Pays-Bas ou le Tyrol. Tenez, j'vous mets une carte.


Tout commence autour de 1450 à Mayence, plutôt dans le nord-ouest du Saint-Empire. Un orfèvre du nom de Gutemberg a l'idée de créer une machine sur laquelle on fixerait des lettres de bois sculpté pour coucher des textes entiers sur du papier très rapidement : l'imprimerie et la presse à bras font leur entrée en Europe. Les avantages sont évidents, plus besoin de se casser la tête à recopier manuellement tous les textes ou à réaliser et faire réaliser des enluminures alors qu'on peut sculpter des pièces de bois pour l'imprimerie (faisant naître les gravures, du coup, parce que ça vient de là : on dessine un truc qui sert de modèle à une gravure sur bois qui sera elle-même imprimée). Bref : cette invention fait fureur et s'étend rapidement aux autres villes du Rhin, puis à la haute-Allemagne (Strasbourg, Augsbourg, Nuremberg...).
Non parce que l'Empire est extrêmement composite, et entre les principautés, les duchés et les innombrables villes franches, les élites urbaines et les intellectuels sont très nombreux, ce qui force la diffusion des livres et donc logiquement des jeux de caractères et des presses pour les reproduire. C'est que les universitaires, les étudiants et les hommes d'église ont besoin d'accéder facilement au savoir !
D'ailleurs, les princes et les villes fondent à ce moment un paquet d'universités pour collecter et conserver les savoirs : Fribourg (1457), Munich (1472), Tübingen (1477) et Wittenberg (1502) n'en sont que quelques exemples.

Albrecht Dürer, Autoportrait à la fourrure, 1500, Alte Pinakothek, Munich, Allemagne.
Le texte dit « Moi Albrecht Dürer de Nuremberg, j'ai peint mon propre portrait dans des couleurs impérissables à la vingt-huitième année de ma vie. » et s'accompagne du monogramme de l'artiste. On note également la représentation christique qui témoigne d'une grande piété.

Parallèlement, des artistes allemands comme Albrecht Dürer (1471-1528) ou Altdorfer (1488-1538) voyagent à l'issue de leur formation, comme ça se fait à l'époque, en Italie où ils découvrent la Renaissance et la culture antique. Parce que l'Antiquité ne fait pas beaucoup de place à la Germanie, dépeinte à l'époque par Tacite dans une Germanie plutôt caricaturale et généraliste, les intellectuels modernes placent leur héritage de la Renaissance sous le signe du patriotisme et décident de donner à leur pays une œuvre d'ampleur qui affirmerait la grandeur du Saint-Empire et de sa culture. Conrad Celtis (1459-1508), éminent poète allemand, décide de réaliser une Germania Generalis qu'il n'a pas le temps d'achever avant sa mort. Divers auteurs prennent sa suite pour dépasser Strabon ou Ptolémée dans leur utilisation de la géographie physique et il en résulte, en 1544 à Bâle (Suisse) une Cosmographie Universelle de Sebastian Münster qui évoque l'ensemble du monde connu mais avant tout le Saint-Empire Romain Germanique.

Albrecht Altdorfer (1488-1538), Suzanne au bain, 1526, Alte Pinakothek, Munich, Allemagne.

Armés de ces savoirs géographies mais aussi astronomiques accrus et approfondis, les Allemands ne prennent certes pas part aux Grands Voyages, mais ils sont parfaitement outillés pour en tirer les bilans et les observations. C'est en 1507 à Saint-Dié-des-Vosges que Martin Waldesmüller réalise une carte novatrice : alors que jusque là la géographie se basait sur le savant alexandrin antique Ptolémée (et sur son évocation de trois continents, l'Europe, l'Asie et l'Afrique), cette nouvelle mappemonde met en évidence, complètement détaché du reste du monde, un immense continent par-delà l'océan, auquel il donne le nom d'un voyageur italien : l'Amérique est entrée dans les savoirs.
A l'aube du XVIème siècle, l'invention de Gutemberg sort de l'Empire pour aller jusqu'en France et en Angleterre, et avec elle les typographes allemands qui emportent avec eux les jeux de caractères de bois qui seront pendant un moment une spécialité allemande, fabriquée et exportée, conférant une certaine autorité technique à leurs artisans.

Lucas Cranach, La Mélancolie, vers 1532.  
Le peintre a, à partir des mêmes éléments, réfléchi plusieurs fois au même sujet et élaboré des toiles différentes par leurs proportions ou disposition. Albrecht Dürer réalisa une gravure sur le même thème en 1514.

Évidemment, cette facilité de reproduction, notamment, des livres de dévotion, d'histoires de la Vierge ou des saints, crée un mouvement de grande piété et de réflexion religieuse. Le brassage intellectuel et religieux des élites urbaines se développe donc parallèlement à un art chrétien et profane qui continue de défendre la culture allemande et le patriotisme impérial. Les érudits réfléchissent aux Écritures, à leur compréhension par les clercs, au dogme catholique et à la théologie, et le résultat est logique, voire prévisible. En butte à l'autoritarisme croissant du Vatican et notamment opposés au système des indulgences (offrir de l'argent à l’Église en rémission de ses péchés), offensés par la condescendance d'une Italie de la Renaissance qui toise avec dédain la Germanie sauvage, les Allemands finissent au début du XVIème siècle par atteindre la rupture.
L'un d'eux, le moine Martin Luther, trouve dans l’Épître aux Romains de Saint Paul la doctrine de la justification par la foi (en gros, il faut avoir et garder la foi pour atteindre le salut, vivre en accord avec les Ecritures au lieu de flatter l'Eglise), qui consacre la condamnation des exigences financières de Rome. Il publie ses 95 thèses en 1517 et trois ans plus tard fait l'objet d'une Bulle pontificale (c'est comme un édit mais au lieu du roi c'est le pape qui l'énonce) qui l'excommunie (il est mis au ban de la communauté religieuse).

Lucas Cranach, La Mélancolie, vers 1532, Musée d'Unterlinden, Colmar, France.
De nouveau, on retrouve le chien qui paresse au lieu de monter la garde, la jeune femme riche (visage rond et vêtements luxueux) adonnée à une activité futile (tailler un bâton), les perdrix qui picorent (symbole de gaspillage) la balle et les enfants (oisiveté), autant de péchés ignorants du Mal qui menace à l'arrière-plan.

Luther se retire alors de la vie publique pour réfléchir à la religion et à ses enjeux, protégé par le puissant prince-électeur de Saxe, Frédéric le Sage. Il en résulte une nouvelle doctrine à laquelle son nom est donné, le protestantisme luthérien. Celui-ci rejette pas mal des bizarreries du catholicisme qui n'étaient pas dans la Bible et notamment certains sacrements et surtout le culte des saints, pour se recentrer avec austérité sur le texte sacré, Dieu et Jésus. Le but est d'établir un lien plus direct entre Dieu et les fidèles, sans s'embarrasser de la lourdeur quasi-administrative du clergé séculier. Pour les autres intellectuels allemands, c'est la fête, les églises sont dépouillées de leurs ornements, les statues sont retirées, vraiment n'importe quoi. Alors Luther réfléchit encore (il est doué pour ça alors pourquoi s'en priver ?) et fait genre « woh woh woh, les mecs, on va éviter de devenir iconoclastes hein, on est pas chez les sauvages ici ! »
Non parce qu'il a bien compris que traduire la Bible en allemand et employer la langue vulgaire pour le culte c'est bien pour ceux qui lisent pas le latin, mais ça change rien pour ceux qui savent pas lire du tout. Alors qu'une image, c'est simple et facile à comprendre.

Lucas Cranach l'Ancien, Les princesses de Saxe Sybille, Émilie et Sidonie, vers 1535, Kunsthistoriches Museum, Vienne, Autriche.

Du coup naît à ce moment un nouvel art chrétien, protestant cette fois, qui place l'homme au centre de ses préoccupations (l'Humanisme, tout ça), conserve les enjeux déjà développés par la Renaissance allemande (le réalisme des proportions, des perspectives, le patriotisme allemand, la piété, la connaissance des textes) et se développe très vite à la fois grâce à l'imprimerie et aux universités fondées par les princes au siècle précédent. Les placards (des affiches « placardées » sur les murs des villes) en latin et en allemand se diffusent également pour propager la nouvelle doctrine religieuse.
Des retables (séries de panneaux sculptés ou peints placés derrière l'autel dans les nouveaux temples protestants), tableaux et gravures sont réalisés au profit de la nouvelle doctrine, avec une vocation didactique (enseignante) très claire, notamment pour ce qui est de marquer l'opposition au Pape.

Albrecht Dürer, Philippe Mélanchthon, 1526, Museum of fine arts, Boston, États-Unis. 
Accompagnée d'un texte, la gravure se veut plus qu'une représentation vouée à l'idolâtrie, mais est destiné à offrir une réflexion sur le genre du portrait et sur elle-même, tout en transmettant un message ou une idée.
Le message, daté et signé du monogramme de Dürer, précise pour valoriser l'intellect et la réflexion, « Dürer a pu peindre les traits de Philippe vivant mais sa docte main n'a pas pu peindre son esprit. » En effet, Philippe Mélanchthon, humaniste, philosophe et théologien, est l'un des principaux disciples de Martin Luther. Éducateur du protestantisme, il s'efforça de propager et de défendre la Réforme dans l'empire, protégé en cela par le prince-électeur de Saxe et en conflit intellectuel avec Luther.

On note à la même période la naissance et le développement très rapide de l'art du portrait : puisqu'il n'est plus réservé aux grands personnages, les élites urbaines, bourgeois, intellectuels et réformateurs religieux se font peindre à la fois pour leur propre gloire (on n'est pas très loin du concept romain des images des ancêtres) et pour se faire connaître ou diffuser leurs idées. Autant dire que les ateliers d'artistes et d'artisans sont de plus en plus nombreux et ont une clientèle de plus en plus large et fidèle, dans un milieu aussi urbanisé et populeux que le Saint-Empire, à la fois dans les domaines princiers avec la pratique du mécénat qui fait un come-back foudroyant que dans les villes d'empire ne dépendant que du seul empereur.
Ce développement de l'art profane et de l'art du portrait contribue quelque peu en Allemagne à un phénomène qu'on connaît déjà en Italie (et qui a motivé le choix de l'excellente et passionnante question de CAPES d'Histoire-Géo appelée Le prince et les arts), à savoir l'art de cour, qui mènera durant les siècles suivants à la magnificence de palais type Versailles ou l'Escorial en Espagne, d'autant que pour l'heure, la cour impériale germanique des Habsbourg est encore itinérante, comme la plupart des cours royales et contrairement aux cours urbaines d'Italie.

 Albrecht Dürer, Hieronymus Holzschuher, 1523, Staatliche Museen zu Berlin, Berlin, Allemagne.
Âgé de 52 ans au moment du portrait, le sujet est un patricien (il porte un vêtement de fourrure, cet ornement étant restreint par la loi aux nobles et aux membres des conseils urbains), mais demeure un roturier. L’œuvre frappe par le réalisme de son style et par la force de l'expression (sourcils froncés) et du regard tourné vers le spectateur.

Bref, l'Allemagne a bel et bien connu sa Renaissance et son affirmation artistique, culturelle et intellectuelle face au modèle apparemment unique, mais qui ne l'est pas du tout, des artistes et humanistes franco-italiens. Cette période très riche est déterminante aussi bien en termes de culture que de politique ou de société puisque touchée par la progression militaire inexorable de l'empire ottoman en Europe et débouchant aux XVIème et XVIIème siècles sur les guerres de religion, sur la complexité des rapports franco-impériaux et franco-espagnols, puis sur l'avènement des États dans le Saint-Empire Romain Germanique, ceux-là mêmes dont les interactions donneront naissance à l'Allemagne au XIXème siècle.
Et la boucle est bouclée. De rien, de rien.

Albrecht Altdorfer, Saint George et le Dragon, 1510, Alte Pinakothek, Munich, Allemagne.
Bien que le sujet du tableau soit une figure de la religion, la petitesse et la fragilité de l'homme sont symbolisées par la très faible importance de ce combat sur la toile, écrasée par une forêt impénétrable à travers laquelle on aperçoit avec peine l'horizon et une montagne. Le style est foisonnant, propre à l'intérêt pour la nature dans la peinture allemande de l'époque, visible également dans la toile Charles Quint à cheval à Mühlberg du Titien, peinte en 1547.

 Lucas Cranach l'Ancien, Les princes-électeurs, 1533, Kunsthalle Hamburg, Hambourg, Allemagne.
Réalisée dans un contexte d'opposition entre le prince-électeur Jean-Frédéric et l'empereur Charles-Quint autour du frère de l'empereur, Ferdinand, ce tableau représente les prédécesseurs de Jean-Frédéric, Frédéric le Sage et Jean Ier de Saxe. D'une manière assez nouvelle, les portraits des princes défunts sont accompagnés de textes à la première personne rappelant à la fois les grands faits de leur règne et leur fidélité à la figure impériale. Avant toute chose, ce triptyque est une revendication religieuse. La Saxe, bastion et cœur du protestantisme allemand moderne, est le territoire des protecteurs de Luther et de nombreux artistes. Envoyé dans tout l'empire, ce tableau est pour les princes et les cités un moyen d'afficher publiquement leur ralliement au protestantisme et constitue l'image du prince protestant modèle.

Lucas Cranach l'Ancien, Salomé avec la tête de Saint Jean-Baptiste, vers 1530, Musée des beaux-arts de Budapest, Budapest, Hongrie.
Saint Jean-Baptiste, apôtre de Jésus, est décrit dans la Bible comme celui qui a baptisé le Messie et inventé le baptême chrétien. Il est reconnu à la fois dans les religions chrétienne et musulmane. Salomé est un personnage historique du Ier siècle de notre ère, assimilé à une jeune fille de la Bible à qui son père, fils d'Hérode le Grand, roi de Judée, avait promis ce qu'elle voulait, et qui demanda sur conseil de sa mère la tête de l'apôtre Jean. La "fille d'Hérodiade et d'Hérode fils d'Hérode" en question a été représentée à de nombreuses reprises dans les arts comme l'objet ou l'agent de manipulations politiques et religieuses.
Le style propre à Cranach se retrouve ici, et notamment le visage rond de la jeune fille ainsi que la ville-haute fortifiée à l'arrière-plan, semblables à celles vues dans La mélancolie.

Tilman Riemenschneider, Détail du retable du Saint Sang, 1501-1505, Rothenbourg ob der Tauber, Allemagne.
La sculpture sur tilleul est une des originalités de la Renaissance allemande et offre, par les retables des temples protestants, de magnifiques possibilités d'expression artistique religieuse. Ci-dessus, le panneau central du retable figure une représentation en trois dimensions de la Cène, et voici l'ensemble du retable.

2 commentaires:

  1. Petit bémol : Gutenberg invente l'imprimerie (et lance la "mode" de la gravure, plus ou moins par la même occasion, même si c'est hyper complexe) en Europe mais ça existait déjà en Asie depuis un moment. Du coup, l'expansion de la gravure est liée à la fois à Gutenberg et aux estampes qui commencent à se répandre depuis l'Orient. (On sent que j'ai une épreuve sur la gravure au Capes, ou pas ? J'essaye difficilement d'y comprendre quelque chose...)
    2ème petit bémol : La Mélancolie de Dürer est une gravure pas une peinture :) (et elle est incroyablement complexe, d'ailleurs, même si ça n'a rien à voir @@)

    SINON, un gros merci pour toutes ces œuvres car j'adore l'art de cette époque et de cette partie de l'Europe (plus que la Renaissance italienne que je trouve finalement assez fade). En particulier, Albrecht Altdorfer, que je trouve ahurissant et qui n'est vraiment pas assez connu, à mon sens.

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    1. Ouais, en fait y'avait dans le dossier de L'Histoire un encadré qui précisait que l'imprimerie existait déjà en Asie mais que c'est la presse à bras de Gutenberg (pas de M alors ?) qui avait prévalu en Europe, j'avais oublié ça en écrivant l'article X_x

      Mais de rien pour les œuvres, je trouve ces trois artistes absolument merveilleux et je compte bien m'intéresser davantage à leur travail :D N'hésite pas à revenir partager ton savoir ici à l'occasion, et merci ♥

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