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14.8.18

Percy Jackson et l'adaptation foireuse.


Percy Jackson et les Olympiens.

  • Le voleur de foudre.
  • La mer des monstres.
  • Le sort du titan.
  • La bataille du Labyrinthe.
  • Le dernier olympien. 

Auteur : Rick Riordan.
Origine : États-Unis.
Nombre de livres : 5.
Date de publication : entre 2005 et 2009 pour l'édition américaine, 2005 et 2010 en France.
Genre : fantastique, jeunesse.

L'auteur.
Rick Riordan, né en 1964 au Texas, est à la fois écrivain et professeur. Diplômé d'anglais et d'histoire, il enseigne à San Antonio et en Californie. Son travail d'auteur se focalise sur la vulgarisation des mythologies : il a débuté par Percy Jackson, une série sur la Grèce, poursuivie avec Héros de l'Olympe et deux ouvrages sur les dieux et héros grecs. Par la suite ont été écrites une trilogie sur la mythologie égyptienne, ainsi qu'une autre sur la mythologie nordique.
Rick Riordan s'est ensuite attelé à une nouvelle série, Les Travaux d'Apollon.


New York, de nos jours. Percy Jackson est un enfant à problème, fils d'une mère célibataire. Bien qu'âgé d'à peine 12 ans, il n'est jamais parvenu à se scolariser deux années consécutives dans la même école, tant les catastrophes se multiplient autour de lui.
Un jour, alors qu'une de ses enseignantes s'attaque à lui, son meilleur ami Grover l'emmène dans une camp secret, la Colonie des Sang-Mêlés. Là, Percy découvre qu'il est l'enfant d'une divinité grecque.


Percy Jackson est une série dont j'ai entendu parler y'a quelques années et dont j'ai vu l'adaptation au cinéma avant de lire les livres. Autant dire que c'était mal parti, vu que ladite adaptation est à chier, mais c'est justement de ça que je vais parler.
Pour ce qui est des livres, j'ai justement eu envie de les lire quand, sur Twitter, j'ai lu que si le succès avait été au rendez-vous (pour les films hein, parce que les livres ont cartonné), c'est Rick Riordan qui serait le héraut des minorités dans la littérature jeunesse, et pas cette connasse hypocrite de J.K. Rowling. L'idée m'a intrigué et, ayant vu les films (à chier), je voulais me faire une idée des livres.
Par contre je te préviens je vais spoiler comme c'est pas possible, sauf que je vais masquer les spoilers pour celleux qui veulent lire ces livres (sérieux, lisez Percy Jackson, c'est trop bien).
Ah, et je tiens à préciser un truc avant de commencer : PERCY JACKSON C'EST BEAUCOUP MIEUX QUE HARRY POTTER.

Alors ! Le truc le plus étonnant quand on a pas lu Percy Jackson, c'est le postulat de base. Moi qui ai toujours rêvé d'avoir une idée d'histoire avec les divinités grecques (c'est désormais le cas avec La guerre anthropocène), je trouvais ça hilarant tellement ça n'avait aucun sens, la mythologie grecque aux USA.
Sauf qu'en lisant les livres, ben si, c'est totalement cohérent. C'est même rappelé plusieurs fois tout au long des 5 tomes : les divinités grecques, Titanides, Olympiens et inférieures, et même les monstres et lieux de pouvoir, ont suivi le cœur de la civilisation occidentale durant l'Histoire. À un moment tout ce beau monde s'est retrouvé à Rome, puis à Paris, en Italie, en Angleterre, et désormais dans ce qui est objectivement le fer de lance de l'Occident, les USA.
Et c'est la raison pour laquelle l'Olympe est située au-dessus de l'Empire State Building, pour ne citer que le plus évident.


En fait, c'est effectivement dommage que la série n'ait pas dépassé le stade du succès littéraire, parce que contrairement à la saga Harry Potter - qui est à chier à côté de Percy Jackson et non je vais pas me lasser de le dire - la représentation des minorités est pleine et effective, les enjeux de société sont beaucoup plus intéressants et la construction de l'intrigue est beaucoup plus cohérente.
Alors, qu'est-ce qui au fond a merdé dans Percy Jackson, je l'ai dit en titre, l'adaptation.
Dans toutes les séries de SFFF (science-fiction fantastique fantasy) jeunesse, il existe un défaut flagrant sur lequel on se penche jamais : la consistance de l'ensemble. Très souvent, les liens narratifs entre les différents livres sont au mieux assez distendus, voire totalement inexistants, et la multiplication des volumes au sein d'une série peine à faire sens.

Prenez la série Harry Potter, par exemple. NON je vais pas arrêter de la citer, parce que c'est un cas d'école.
Jusqu'à la Coupe de Feu, donc le livre 4, les livres ne sont pas vraiment liés entre eux. Chaque livre a un début, des péripéties, une fin, et le suivant recommence un peu à zéro, parce que le méchant n'est jamais le même, et que le vrai méchant n'est jamais actif. La conséquence affligeante c'est que jusqu'à la Coupe de feu, Voldemort c'est un peu le Croquemitaine, on en parle pour effrayer les enfants mais en vrai il est pas là. C'est comme si J.K. Rowling, après le troisième livre, s'était dit "ah oui au fait, faudrait que je fasse un peu agir mon méchant parce que sinon il sert à rien" et paf, elle intègre coup sur coup Bertha Jorkins et Barty Croupton Jr pour déterrer son Bad Guy.

Il réapparaît à la fin du tome 4. Ça commence à VRAIMENT puer du cul - genre ça se voit dans la narration, c'est évoqué dans les chapitres et tout - à partir de la seconde moitié du tome 5. Sur 7, je rappelle.
Le Grand Méchant de Percy Jackson apparaît dans le tome 3. Ça commence à VRAIMENT puer du cul - genre ça se voit dans la narration, c'est évoqué dans les chapitres et tout - dès le début du tome 1.
Quand ton méchant c'est un fléau générationnel, tu le décris comme tel, crétine de Rowling.

Eh bien le problème qui a eu lieu avec l'adaptation de Percy Jackson, c'est que cette série est très cohérente, et ce DÈS LE DÉBUT, et que les responsables du film ne voulaient pas intégrer un univers entier en un seul film. Ils ont dû se dire que c'était trop gros pour les mômes, que le public ne comprendrait pas tout. Du coup, comme des gros débiles, ils ont retiré des éléments qui faisaient sens pour simplifier au maximum et donc retirer la consistance qui unissait les volumes de la série.

Dans Percy Jackson, il y a un vrai Grand Méchant [spoiler] c'est Cronos, le Titan et père des dieux, puisque dans l'univers de Percy Jackson, les immortels ne peuvent pas mourir, sont seulement repoussés pendant un temps, et qu'il est sacrément revanchard contre ses enfants [fin de spoiler], comme dans beaucoup de séries littéraires jeunesse, sauf que là il est présent dès le tome 1, et hyperactif dès le tome 3. En fait c'est comme si cette histoire était unique et que la division en cinq tomes était purement éditoriale.
Dans Le Voleur de Foudre, l'intrigue ne se termine pas avec la défaite du voleur, elle se poursuit ensuite pour expliquer pourquoi le vol a été possible, au nom de qui il a été réalisé, et pour annoncer la suite, parce que les enjeux de la narration ne sont pas achevés et se poursuivent dès le tome 2.
Au passage, Percy Jackson et le voleur de foudre, le film, zappe totalement les apparitions d'Arès et de Clarisse (qui débarque dans le second film sans qu'on sache d'où elle sort), alors que là encore ça faisait partie de la consistance de l'ensemble, mais bon, on est plus à ça près.
Chaque livre de Percy Jackson, dès le premier, est lié au reste de la série et pose les jalons d'une intrigue qui unifie toute la pentalogie. Quand l'univers de Percy Jackson établit une règle ou une loi par rapport aux dieux ou à leurs enfants, il s'y tient.


Dans cet univers, Annabeth Chase,
fille d'Athéna, est décrite comme
un génie de la stratégie qui aspire
à devenir une grande architecte.
L'un de ses mentors est Dédale,
génial inventeur et concepteur du
Labyrinthe. Autant dire que quand
hérite de ses travaux, elle devient
BIEN BIEN badass. Surtout dans le
tome 5, à New York ^^
Alors je l'ai dit, en plus d'être bien écrite, la série Percy Jackson est très proche de son public-cible, les adolescents, et s'efforce de les impliquer aussi souvent que possible.
Dans les films, on nous dit que les dieux grecs ne s'occupent pas de leurs enfants parce que c'est interdit, ce qui là encore est une invention pour le cinéma. Dans les livres, le propos est limpide : c'est pas que les dieux n'ont pas le droit de parler à leurs enfants. C'est qu'ils en ont rien à cirer. Clairement. Replaçons le contexte de la mythologie grecque : les divinités sont en rivalité constante. Du coup, elles évitent de protéger trop visiblement leurs enfants mortels, parce que ceux-ci représentent une menace. Pendant les cinq livres de la série, les Olympiens passent leur temps à se méfier des demi-dieux non pas à cause de leur puissance (ça reste des mortels, majoritairement des ados) mais pour toutes les intrigues et manipulations qu'ils pourraient monter contre eux. [spoiler] Plusieurs fois entre les livres 2 et 4, les dieux se demandent même s'ils devraient pas juste tuer Percy Jackson pour éliminer les risques, parce qu'une prophétie a annoncé qu'il serait soit le sauveur, soit le destructeur de l'Olympe. [fin de spoiler]
Bref : les personnages principaux de la série Percy Jackson sont des adolescents qui doivent construire leurs repères moraux et leur parcours de vie sans aide ou presque, puisque Dionysos, qui dirige la Colonie, n'en a carrément rien à cirer, et que Chiron, le centaure, est souvent préoccupé par ses propres problèmes. Exactement comme les ados qui lisent les livres.


Et comme les ados qui lisent les livres sont issus de milieux sociaux ou ethniques variés, bah les persos aussi. L'un des persos principaux est le demi-frère de Percy, Tyson. Tyson est un cyclope, ce qui veut dire que tout le monde le prend soit pour une brute sans cervelle, soit pour un monstre sanguinaire en puissance. Dans le genre préjugés et discrimination, ça se pose là.
Percy Jackson lui-même fait l'objet de menaces et de suspicions fréquentes : alors que le film le montre d'emblée comme fils de Poséidon, dans le livre, quand il arrive chez les demi-dieux, il ne sait pas ce qu'il fout là. Il ne sait pas se battre, ni tirer à l'arc, il chevauche mal, et il ne sait même pas de quelle divinité il est l'enfant. Ça pourrait être une métaphore des enfants qui grandissent avec un seul parent, ou des enfants adoptés, qui cherchent leurs repères.... ouais nan, c'est sûrement pas aussi subtil >_>
Et c'est pareil plus tard, y'a des demi-dieux qui sont clairement afro-américains ou américano-italiens, des monstres et des divinités mineures qui sont sympas bien que la majorité soient méprisés parce que considéré-e-s comme de vraies enflures bref, plein de persos sont préjugés et réhabilités après coup, c'est très original.

Thalia Grace, fille de Zeus,
avec son attribut, l'Égide de Méduse.
Spécialité bottage de culs
et tronçonnage de méchants.
Aussi stylée comme une punk.
Ce qui est très fort, c'est que la narration elle-même met en place les minorités visibles et valorise l'individualisme. L'intrigue de la série est construite sur une prophétie - ouais, encore une, mais pas du genre "le héros va faire ceci et cela puis sauver le monde".
Là c'est plus du genre "le héros va soit sauver le monde, soit le détruire." Autant dire que Percy et ses potes ont un peu les miquettes. Ouais parce qu'en plus, c'est pas FORCÉMENT Percy qui est visé - c'est n'importe quel enfant de Zeus, Poséidon et Hadès en fait.
Et quand survient dans le tome 2 une fille de Zeus, plutôt que de se laisser enfermer dans la destinée de l'Oracle, elle décide de ragequit et devient une Chasseresse d'Artémis, libre et indomptable. Et y'a un autre demi-dieu abandonné, Nico Di Angelo [spoiler] qui est un fils d'Hadès, autant dire encore une menace qui pèse [fin de spoiler] qui passe son temps à courir après son père pour avoir son soutien parental, avant de se débrouiller tout seul et de triompher face à l'adversité. Ah, et il est homosexuel au fait.
Après Percy Jackson, il y a eu une autre série de 5 livres avec de nouveaux persos, Percy et quelques autres font des apparitions, et Nico fait son coming-out en avouant à Percy qu'il était amoureux de lui.
Y'a des LGBT dans Harry Potter ? Des vrais je veux dire, des canoniques qui ont pas été annoncés dix ans plus tard pour surfer sur la vague ? Non, j'me disais aussi.

Bref, je vais pas faire l'inventaire de tout ce qui est mieux dans Percy Jackson que dans Harry Potter, parce que sinon j'y passerais la nuit, mais il faut savoir que la volonté manifeste de Rick Riordan de mettre au premier plan ses héros, des adolescents intrépides, va jusqu'au dénouement final de la série. On remarque régulièrement, dans un écho à la mythologie grecque, que les enfants se révèlent souvent meilleurs que leurs parents et surtout qu'ils surmontent les failles de ces derniers (sauf Luke avec Hermès) : Thalia fait un choix qui la libère de l'autorité de Zeus, Percy n'arrête pas de ramener Poséidon à plus de sagesse, Annabeth est tellement intelligente et brave qu'elle fait la fierté d'Athéna et c'est pareil pour Clarisse et Arès.
Cette transmission des valeurs et la défense des minorités discriminées explique donc avec beaucoup d'intelligence la fin de la pentalogie [spoiler] après avoir triomphé de Cronos, Percy se voit offrir l'immortalité mais refuse et exige à la place des dieux Olympiens la reconnaissance et l'acceptation de TOUS les enfants de dieux, y compris de divinités mineures, en expliquant que ce sont justement des demi-dieux négligés qui se sont alliés aux Titans contre leurs propres parents [fin de spoiler]. Et franchement, dans Harry Potter, la seule fois où cette idée que "la négligence fait plus de dégâts que la haine ouverte" est évoquée, c'est entre Sirius Black et Kreattur. Non mais clairement, Percy Jackson c'est bien mieux que Harry Potter.

La mise en scène du tome 5 fout bien les miquettes. Déjà il s'appelle Le dernier olympien, alors ça part pas sur une base super rassurante, mais ensuite c'est baston sur baston et c'est super bien écrit. Tout en continuant à vulgariser et exploiter intelligemment la mythologie grecque. Non parce que tu connais Typhon ? Tu devrais, Typhon est cool, en un sens ^^

Au-delà du fond, de l'écriture et des enjeux, qui tournent beaucoup autour de l'identité, du choix, de la maturité et de l'esprit de famille chez les adolescents, le livre est très abordable. C'est écrit à la première personne, du point de vue de Percy, mais de manière vachement sympa, avec souvent des adresses au lecteur, des commentaires sarcastiques, beaucoup d'humour ^^
Le style est courant, avec parfois du langage familier - mais jamais grossier - très proche de l'oral, là encore par proximité avec le lectorat.
Les différents concepts de la mythologie abordés sont expliqués, replacés dans le contexte américain, souvent parce que Percy se fait expliquer certains trucs par Annabeth (LA grosse tête de la bande) ou les explique au public. Comme c'est de la littérature jeunesse, c'est souvent très drôle, alors que dans les films l'humour reposait sur Grover qui forçait à mort avec de mauvaises punchlines.

 Un autre élément qui concourt à la cohérence de l'ensemble tout en familiarisant le public avec le récit, c'est le personnage d'Arès. Il est décrit comme un motard hargneux et combatif, une réalité qui parle à tout le monde (et puis ça change pour une fois de voir un dieu de la guerre qui n'est pas un militaire), et comme l'un des instruments involontaires du bordel dans le premier tome de la série, avant qu'il ne revienne par la suite.
Oui ses yeux ce sont des flammes. Tout comme les yeux d'Hadès ce sont des gouffres noirs.

Ici par exemple, dans Le voleur de foudre, vu que Percy a été attaqué par des créatures d'Hadès (le Minotaure et des harpies) il croit que c'est lui le voleur et va le confronter. La scène entre les deux est à mourir de rire. Déjà, Hadès nie en bloc. Puis ajoute genre "mais tu crois quoi, que ça me plairait une guerre des dieux ? T'as vu tout le monde dehors ? Les Enfers sont surpeuplés, il me faut des plombes pour aller de l'entrée à mon palais, tu crois que je veux encore plus de boulot ?"
J'ai adoré, j'étais mort de rire, non seulement c'est débordant de naturel, mais en plus ça tranchait net avec le cliché du Hadès rockeur du film. La série déborde littéralement de petites pépites très spirituelles du même genre ^^

Ouaiiiis, le design de Poséidon c'est celui d'un pêcheur. Et son trône dans l'Olympe c'est une chaise de pêcheur, avec un rangement pour la canne. J'avoue que là, Kevin McKidd avec une armure ornée de vagues dans le film, c'était plus sympa.

C'est pareil au niveau des portraits des personnages, le récit parvient à vulgariser la mythologie pour les jeunes tout en donnant aux divinités une approche nouvelle qui fonctionne bien. Arès, un gros motard fringué en cuir, hargneux et stupide, joue très bien son rôle de bourrin, tout comme Aphrodite, tellement enivrante que ça en devient dangereux. Apollon pareil, il est à la fois très drôle et très élégant, parce qu'associé à ses attributs, le char du soleil, la lumière et les arts.
J'étais pas très fan de la représentation d'Artémis, ni de celle de Poséidon (pour le coup le film a fait mieux), mais d'autre comme les Titans (notamment Atlas), Hadès (morbide et sarcastique ^^) ou les demi-dieux, Nico Di Angelo et Thalia en premier lieu, sont bien bien classes :D


En bref : la série Percy Jackson se lit vite et elle est écrite avec beaucoup de maîtrise et d'intelligence. Elle valorise les minorités et encourage l'individualité de ses personnages, critique les parents négligents et met en avant des adolescents courageux-ses et légitimes. Il est vrai que l'absence d'une adaptation de qualité a ruiné l'espoir de voir Rick Riordan être l'étendard que la littérature jeunesse méritait, mais ses livres sont très drôles et très recommandables. Sérieusement, lisez-les, la pentalogie vaut vraiment le coup ! ♥
Et puis franchement, c'est beaucoup mieux que Harry Potter !

1 commentaire:

  1. Très bien, j'avoue que cet article fait que cette série m'intrigue pas mal!
    ça me donne assez envie de jeter un oeil dessus malgré quelques trucs qui me rebutent quand même:
    c'est de la littérature jeunesse et bon, de base ça me fait plutôt peur (sûrement à cause du film) mais après tout, pourquoi pas, HP reste agréable à lire (malgré tout).
    Mais surtout c'est ENCORE americano-centré, et ça ça me gonfle profond. Alors, ok c'est de la vulgarisation pour les ados et les états-uniens sont incapables de s'intéresser à un truc hors de chez eux visiblement, mais c'est un peu la fatigue. pourquoi pas, encore, pour voir comment c'est intégré.
    ET le héros est ENCORE un jeune garçon.
    Mais apparemment il y a quand même des persos féminins badass et de la représentation, donc au final, j'ai envie de dire pourquoi pas! Je vais voir déjà pour le tome 1 savoir si ça me botte vraiment!

    En tout cas, je salue l'initiative de moderniser les mythologies, c'est vrai que c'est un peu dommage que les films aient un peu pété le truc, mais il y a quand même quelques efforts ces dernières années qui remettent les mythologies sur le devant de la scène! La mythologie nordique a retrouvé des fans grâce à Thor, on a eu quelques péplums plus ou moins réussis (*kof*attaque des titans kof*) et même pour l'Egypte (j'ai été surprise de ne pas détester du tout Gods of Egypt). Tout cela est bel et bon, et j'attends ta pierre à l'édifice! :)

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