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22.6.16

On va parler bateaux. Et navires.

Y'a quelques temps Helixis-Felis (la nana de Macroscopie, tu sais, vulgariser avec des chatons, tout ça) a émis la volonté d'en savoir plus sur un des grands mystères de mon existence. Par quel étrange phénomène métaphysique me suis-je un jour retrouvé à travailler dans la navigation, moi qui suis ensuite allé à la fac faire de l'histoire et me passionner pour la période romaine ?!?
Bon, Helixis aura jamais l'occasion de lire cette histoire, à moins de stalker mon blog, ce qui m'étonnerait (toi aussi, fais-toi abandonner par des gens qui profitent allègrement du concept d'amitié à sens unique et savoure la joie d'être une bonne poire !), mais c'est pas grave, ça reste un sujet intéressant.
La navigation.
Pas ma vie, le dernier article a été éloquent, ma vie on s'en fout.

Pour aborder le sujet il faut que je fasse un peu d'histoire (encore). Sinon ce sera pas clair.
C'est parti ? C'est parti.


Tout commence en 1796. La France est en guerre révolutionnaire, c'est-à-dire qu'elle vient de guillotiner son roi, Louis XVI, et sa reine, Marie-Antoinette d'Autriche, et se trouve en conflit avec l'essentiel des puissances européennes – et notamment l'Autriche dont l'archiduc (l'empereur germanique) apprécie moyennement la mort de sa sœur. Les guerres révolutionnaires, à la base, c'était pour diffuser les idéaux de la Révolution à travers l'Europe.
Histoire d'affaiblir ses ennemis et surtout l'Angleterre – la grande puissance du XVIIIème siècle que la France a affrontée notamment lors des guerres de Sept-Ans (1756-63) et d'indépendance américaine (1776-1783) – les chefs de la Révolution décident d'envoyer une armada en Irlande pour soutenir les indépendantistes. On est toujours en 1796 et ces gros malins se disent que s'ils envoient la flotte en hiver, l'Angleterre pourra pas faire grand-chose pour l'arrêter dans l'Atlantique nord.


Le problème c'est que l'hiver 1796 est absolument dégueulasse, que le temps est tout pourri, que la flotte est sérieusement mise à mal et éparpillée, si bien qu'elle parvient sur les côtes irlandaises pour y échouer lamentablement, dans la baie de Bantry.
Le navire qui nous intéresse c'est la Résolue commandée par le contre-amiral Nielly, qui coordonne l'arrière-garde de la flotte. L'officier y fait embarquer sa chaloupe personnelle avant de faire voile et, sous une tempête qui endommage des navires et provoque des collisions parmi d'autres (dont la Résolue), c'est cette chaloupe qui est choisie pour envoyer quelques hommes à terre demander l'aide des nationalistes irlandais.
Manque de pot le groupe tombe entre les mains d'irlandais loyalistes qui s'emparent de la chaloupe et la font déplacer dans la demeure du chef des milices gardes-côtes anglaises. Elle y sera conservée pendant plus d'un siècle, avant d'être offerte en 1944 au Musée National de Dublin.

La yole de Bantry d'origine, celle de l'amiral Nielly, au Musée National de Dublin. Elle a été en partie restaurée mais ça se voit pas ici, parce que ce qu'on voit là, ce sont les supports sur lesquels elle repose. Pour plus de photos d'elle, allez là et constatez que la chambre, sous les bancs à l'arrière, a aussi été refaite. Ainsi qu'un ou deux bancs j'ai l'impression.

Au début des années 80, deux hommes, un Français et un Américain, Bernard Cadoret et Lance Lee, tous deux passionnés par la mer et la construction navale, découvrent la yole dite "de Bantry" en Irlande et décident d'en faire des reproductions pour créer des épreuves nautiques : l'Atlantic Challenge est né.
Quelques années après, la revue française Chasse-Marée crée à son tour le Défi des Jeunes Marins, mais le bien est déjà fait : de nombreuses yoles sont construites au Canada, aux États-Unis, en France, en Belgique, en Grande-Bretagne et en Irlande, et même jusqu'au Danemark et en Russie...
Actuellement, il existe un peu plus de 30 yoles de Bantry en France et 80 dans le monde (la liste complète est là), qui appartiennent à de nombreuses associations participant à des régates un peu partout en fonction des événements nautiques.

Pour ma part, j'ai croisé le chemin de la yole de Dunkerque alors que, durant une année sabbatique entre le lycée et la fac, on m'a proposé de travailler à son bord. L'association qui la possède et qui possède de nombreuses branches (et notamment un centre de formation technique où se trouve l'atelier qui abrite le fameux bateau), cherche à travers ce projet à inculquer aux jeunes en difficulté ou en perdition (ce qui n'était curieusement pas mon cas ^^) les qualités nécessaires à l'avenir, notamment professionnel. Travailler en équipe, rencontrer des inconnus (l'équipage est formé des employés qui à la base ne se connaissent généralement pas) et se familiariser avec eux, découvrir des domaines nouveaux...

Mais alors, c'est quoi donc une yole de Bantry ?

Oui parce que ça peut être intéressant aussi ça. Déjà il faut savoir plusieurs choses. Le mot « yole » existait déjà avant qu'il ne désigne la chaloupe-amirale (donc la première) de la Résolue en 1796. Une yole, basiquement, c'est un bateau plus petit et plus étroit qu'une chaloupe, propulsé à la voile et/ou à l'aviron.
Alors clairement, ça l'oppose au canot, qui est plus petit et mû par des rames, et à la chaloupe, qui est plus grande (souvenez-vous des gros machins du Titanic où on peut caser 50 personnes sauf qu'on en met que 20 parce qu'on mélange pas la première classe et les grouillots, faut pas déconner, les pécores coulent avec le paquebot, non mais ho) et également propulsée à l'aviron.
Il faut savoir également que la taille d'une chaloupe varie en fonction de la taille du navire dont elle sert d'annexe – ça va de soi – ce qui fait que les chaloupes à l'époque de la navigation à voile n'étaient pas aussi grosses que dans l'ère de la vapeur (mais quand même plus grosses que des yoles).
Enfin, je précise qu'il y a plusieurs types de yoles, l'appellation recouvre plusieurs bateaux, dont notamment la Yole de Ness, je dis ça parce qu'on en avait deux en plus de la yole de Bantry à l'atelier. La yole de Ness basiquement c'est un gros canot propulsé par voile/aviron à deux gréements (deux voiles), d'après peu près 7 mètres de long et pouvant accueillir 4 à 6 équipiers dont 3 rameurs qui tiennent deux avirons chacun.




Pour en revenir à la yole de Bantry, ou yole 1796, elle fait donc un peu plus de 11 mètres (Wikipédia dit 11,64) pour à peu près deux de large et possède dix bancs de nage – c'est-à-dire qu'il y a 10 rameurs à bord. Le mien par exemple, c'était le 5, plus ou moins au milieu. Les rameurs sont tournés vers l'arrière du bateau, donc de dos à la direction où ils vont, et chaque aviron est tenu par un rameur sur le bord opposé. Autrement dit, les avirons de tribord sont maniés par les rameurs de bâbord, et inversement. On rame en tirant l'aviron lorsqu'il est sous l'eau (pour qu'il pousse l'eau qui est derrière lui), donc quand la poignée est haute, et en le poussant après l'avoir ressorti, quand la poignée est basse.
Grosso modo, ça veut dire qu'on décrit avec les bras un cercle vers soi, comme si on enroulait un truc contre soi... je sais pas si c'est clair, 'fin bref, c'est du détail ça x)

1. et 2. pieds de mât de misaine et de taillevent, 3. cabillot (c'est un taquet pour fixer un cordage), 4 sellette, 5. taquet (crochets de bois pour fixer l'écoute de taillevent en fonction de la position de la voile par rapport au vent, y'en a sur les deux bords), 6. plat-bord, 7. safran, 8. portières (d'aviron).

Basiquement une gaffe c'est une barre
de bois de longueur variable (1 ou 2 mètres)
avec un crochet au bout pour accrocher
un cordage, tirer ou pousser un navire
ou un quai. La yole où je bossais en avait
deux, une petite et une grande.
L'équipage de Profils pour l'Avenir, la yole où j'ai travaillé, compte 12 personnes : les rameurs, le chef de bord qui est à l'arrière et qui commande la yole, autrement dit le rythme de nage et la direction avec le gouvernail, ainsi qu'un brigadier avant qui, derrière le premier nageur, s'occupe de l'amarrage, du mouillage (l'ancre. En vrai on dit pas l'ancre, on dit le mouillage.) et de surveiller les alentours pour éviter les collisions (il utilise notamment pour ça une gaffe. C'est un genre de harpon, mais pas pointu).


Là où ça devient lol, c'est que la mise en place des dix avirons est parfaitement synchronisée, et que leur rentrée l'est également quand on passe à la voile. Ça demande un coup à prendre au début, pour éviter de mélanger et cogner des trucs qui font bien trois-quatre mètres de long... Une fois tous les avirons rentrés et les mâts sortis, chaque rameur assume un poste individuel, habituellement toujours le même pour des raisons d'efficacité, mais le chef de bord peut aussi faire tourner les postes pour voir qui est meilleur à quelle fonction.
Niveau gréement, la yole est propulsée par trois voiles : la misaine à l'avant, le taillevent au centre, et le tape-cul, une petite voile placée au-dessus du safran (le gouvernail), à l'arrière. On hisse le mât, et on l'immobilise en refermant un gros anneau fixé au banc contre lequel il s'appuie. Puis on sort les vergues (les barres auxquelles sont suspendues les voiles) de sous les bancs et on dénoue les bouts (ça se prononce « boute ») qui maintiennent la voile (parce que quand elles ne sont pas utilisées, les voiles sont enroulées et nouées contre leur vergue). Puis on accroche la vergue au rocambeau (un anneau mobile autour du mât), on la hisse en tirant à fond sur la drisse, la corde qui fait levier. L'anneau monte et emporte la vergue, entraînant la voile. On est manœuvrant.

1. misaine, 2. vergue, 3. rocambeau, 4. mât de misaine, 5. taillevent, 6. drisse de taillevent, 7. poulie (c'pas obligé en vrai nouer la drisse autour du banc suffit), 8. tape-cul. Ce dernier est manœuvré par l'un des rameurs aux côté du chef de bord, qui tient la barre.

Les deux voiles doivent être hissées en même temps, ce qui suppose que les deux vergues soient sorties et accrochées au même moment après que les mâts aient été hissés de concert.
Puis les deux rameurs chargés des écoutes (les cordes qui contrôlent la position de la voile par rapport au vent) attrapent ces cordes et s'installent. On peut bouger. Mon poste à moi ? La drisse de taillevent. Quand la vergue est accrochée, j'attrape la drisse, je monte sur le banc et je saute au fond de la yole pour hisser vite et fort, puis quand la voile est au sommet du mât, j'enroule la drisse autour du banc, bien serré avec un nœud (ça fait super mal aux doigts) pour être sûr que vergue et voiles ne retomberont pas. Et au moment des régates, les compétitions, j'étais le mateloteur aussi. Je représentais l'équipage dans les épreuves de nœuds et j'ai jamais failli, à l'époque je savais faire un nœud de chaise les yeux fermés (pour m'être entraîné, zyeux fermés donc, dans le camion de Dunkerque à Troyes ^^).
J'admets, c'est beaucoup plus facile d'être à la voile qu'à l'aviron, plus personne ne bosse à part le brigadier avant, le chef de bord, celui qui gère le tape-cul et les deux gars aux écoutes ^^

On me voit pas parce que je suis de dos sous ma casquette beige (que j'ai toujours d'ailleurs. Eh, on les a gagnées en remportant la régate de Troyes !). Le capitaine est le petit avec le gilet orange (une légende vivante des yoles françaises et internationales, qui a fait ses armes EN IRLANDE, qu'on se demande pas d'où vient mon amour de ce pays ^^) et le type en jaune à gauche est le chef de nage (c'est lui qui a le dernier aviron, à l'arrière, et qui donne la cadence à tous les autres rameurs derrière lui).

Mais ce capitaine quoi, un modèle comme marin, toujours une grande lucidité et un regard profond, il voyait tout à la fois, nous portait à la victoire par son expérience O_o Un modèle comme homme, humble, drôle et sympa, l'une des meilleures personnes que j'aie rencontrées dans ma vie. Et il s'appelle Olivier, le nom sécurisant par excellence, toi-même tu sais si tu connais le Palmashow. (ok, Jeff aussi était super sympa et intéressant).

Donc ouais, c'était ça mon boulot pendant pratiquement un an, naviguer au large de Dunkerque.
Enfin non, ça c'est à la belle saison, parce qu'avant ça, on rigole pas. On était dans l'atelier pour l'hivernage : le navire est poncé jusqu'au bois, on enlève toute la peinture, et pareil pour la lasure (le vernis) sur les avirons, le safran, les vergues, les bancs de la yole, le plat-bord, enfin tout quoi. Ensuite on remet tout en bon état, on vire les échardes, les coups, on renforce éventuellement les avirons brisés ou fendus, on remplace le cuir des portières, les ouvertures carrées où reposent les avirons en manœuvre, en mettant de beaux clous en laiton tous neufs, et finalement on repeint et on re-lasure tout.
Dans l'atelier il faisait super froid. Sol et murs en béton, de grandes portes en bois, isolation en option ^^ Allongé à même le sol en bleu de travail, sous la quille du bateau suspendu au plafond par des chaînes, pour tout poncer avec masque et lunettes, puis repeindre, c'était pas la joie, mais une fois mars revenu et le bateau remis à l'eau, quel plaisir ^_^

Le lac d'Orient, à gauche, près de Troyes. On a du mal à croire qu'un endroit aussi magnifique puisse être planqué quelque part en France.

Bon, sinon, on a aussi participé à des régates. Mars en mer, gelés et trempés jusqu'aux os, dès 8h du matin au port, en une occasion pour une journée de navigation aller-retour entre Malo et Gravelines (ce jour-là il avait tellement plu qu'à la fin on était plus manœuvrants du tout, la yole était pleine de flotte ^^), la côte dunkerquoise par l'eau, c'était de l'entraînement.
Au mois d'avril, direction Troyes et le magnifique Lac d'Orient pour une petite compétition à trois équipages, et surtout au moins de mai, la Semaine du Golfe, Vannes et le Mor Bihan. Vingt yoles, plusieurs équipages bretons, des Marseillais, une yole de Loire, de nombreux navires tous plus beaux les uns que les autres.
Une épreuve de vitesse disputée avec acharnement, une épreuve d'enduro qui a duré l'essentiel de la journée et nous a fait traverser tout le golfe d'est en ouest, et finalement la victoire de la yole dunkerquoise, juste devant Fille de Loire puis un équipage breton ^^ Et surtout ces deux souvenirs mémorables. 


J'me souviens parfaitement de ce jour. On était à Port-Blanc, donc du côté de Baden, face à l'île-aux-Moines, c'était avant le début de la régate (compétition) des yoles. On était genre la première yole à sortir naviguer, tous les gens sur la côte nous voyaient. On avait essayé de sortir en mer, j'ignore si c'était l'intention du cap' de nous amener à l'Atlantique, mais c'est l'endroit où l'océan s'engouffre dans le golfe, y'a un courant de taré. On avait ramé et tiré comme des malades sur nos avirons (en plus des voiles), le mien à un moment était courbé genre à 45° (je rappelle, avirons en bois, cassables. Mais souples XD), et au final après une heure d'efforts, on avait... reculé d'une bonne centaine de mètres XD

D'abord, le jour de la fin des régates des yoles, avant l'annonce des résultats, ce navire à peu près dix fois plus gros que notre bateau, qu'on a pris en remorque pour lui faire remonter une partie du canal de Vannes sous les yeux ébahis des gens sur les quais... imaginez une yole tracter un navire trois fois plus haut et plus long, un voilier traditionnel avec gréement et tout, à la force des bras de son équipage XD Bon, faut admettre, c'est facile, une fois que le mouvement est lancé y'a qu'à le maintenir... mais faut le lancer quoi ^^
Ensuite, la Grande Parade, traditionnelle conclusion de la Semaine du Golfe, le dernier jour. Tous les navires qui se rejoignent à l'ouest pour remonter tout le golfe en procession, dans le sillage de la Recouvrance et du Renard, et tous les gens venus observer depuis les nombreuses îles bretonnes les plus proches. Malgré les merdes en plastique et à moteur, la voile traditionnelle était superbe pendant la Semaine du Golfe 2007 ^^

La Recouvrance, réplique d'une goélette de 1817, construite entre 1990 et 92 et mouillant à Brest. Imaginez ce navire, avec un millier d'autres derrière dont trois ou quatre aussi gros ou presque, remontant un golfe et circulant entre les îles sous le regard de milliers de passionnés et de touristes ^^

Cette année-là y'avait aussi le Renard, par exemple. Réplique d'un cotre de 1813 lancé par le corsaire Surcouf, construite pour un lancement en 1991, avec Saint-Malo comme port d'attache.

Alors ouais, à 18-19 ans j'étais un gamin, c'est sûr, mais pendant presque un an j'avais un travail qui consistait à faire du bateau et à prendre soin de la bête avec une dizaine d'inconnus auxquels je me suis bien attaché pour certains.
Si j'adore l'océan, la navigation et les bateaux, c'est pas pour rien, et c'est le genre d'expérience qui file des bons souvenirs et des valeurs solides. La convivialité de milliers de personnes qui se réunissent une semaine par an pour fêter leur amour de la voile traditionnelle, de la fête et de la culture bretonne, c'est contagieux. La volonté de s'inscrire dans la continuité de jeunes sans repères ou en restructuration qui ont (re)trouvé confiance en eux grâce à une association et un boulot sympa, qui ont assuré aux régates les années précédentes, pour faire mieux qu'eux face à des marins expérimentés et passionnés, entretenir la réputation d'invincibilité de la yole dunkerquoise et de son remarquable capitaine, ça marque aussi.
Et puis surtout l'entraide, la confiance, la découverte d'une culture et d'un univers nouveau, dont on ne savait rien du tout. Ouais, j'ai adoré cette expérience et même si j'ai pas prévu de rebosser dans la navigation (faut jamais dire jamais après ^^), je suis ravi d'y avoir participé. Dites-vous que la voile traditionnelle, les navires de bois, pour le loisir ou le travail, sont encore bien vivaces grâce à des passionnés, face au pastique, au métal et au moteur ^^

 La Grande Parade !

 Ouaiiis, je suis pas hyper à mon avantage là, sûrement le vent dans laggle. Et en plus vu que je suis pas concentré sur la manœuvre à tous les coups 'devait y avoir un autre bateau pas loin et j'le regardais genre anxieux. Cela dit on a toujours réussi nos passages à la voile, quelques secondes après la photo je chope la drisse et hisse et ho !

 Ooooh ça gîte pas mal là, je sais que pour plein de navires ça aide à la propulsion mais pour une yole de Bantry c'est pas recommandé x) Enfin pas autant ^^ (on dit que ça gîte quand un navire penche sur le côté, et effectivement ça peut permettre de mieux aborder un courant ou choper un vent. Pour ceux qui se demandent, les bouts sur les voiles servent à prendre des ris, c'est-à-dire à enrouler le bas de la voile pour réduire la surface, donc la prise au vent, quand celui-ci est trop fort.)

1 commentaire:

  1. Super article !! On se comprend sur l'amour de la mer *.* Même si moi je préfère y nager que ramer #aucuneforce

    En tout cas ça devait être super comme expérience

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