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4.6.18

Geek Contest n°15 : ♫ All you need is love ! ♪


Un nouveau mois, un nouveau Geek Contest ! C'est le printemps (bientôt l'été ^^), la saison des amours (et de la reproduction ^^), et c'est du coup un thème en rapport qu'a choisi Kavaliero El Romantico pour la nouvelle édition de son concept participatif !
Hé oui, on en est déjà à 15, et cette fois, il s'agit d'amour et de romance !
Alors comme toujours, déclinons le thème en un jeu vidéo, un film, une série, une livre et un personnage célèbre ou objet !
GO !


Jeu vidéo : Final Fantasy VIII.

FF8 a été mon volet de la série préféré (jusqu'à ce que je découvre l'heroic-fantasy un peu steampunk du 9 >_>) pour plusieurs raisons, et notamment grâce à son postulat de base. On débute l'aventure avec des étudiants appartenant à la BGU, une académie militaire dont l'aspect « université » est vachement plus mis en avant que le côté martial (contrairement à une autre qu'on voit plus tard, celle de Galbadia).
Les personnages principaux sont donc, voilà voilà, des étudiants et étudiantes. Clairement, dans le top des établissements fictifs où j'aurais aimé étudié, à mes yeux la BGU écrase largement Poudlard et l'Institut Xavier (et sans se forcer en plus).


Et puisqu'on a affaire à des jeunes qui construisent leurs repères, le jeu est plein d'émotions... et donc d'amour. Squall aime Linoa, mais ça le frustre et il veut pas le montrer, Linoa aime Squall et l'assume totalement, Irvine aime Selphie mais il est plein d'insécurité et de maladresse, Quistis aime tous ses étudiants qui sont devenus ses potes...
C'est génial parce que c'est partout dans la narration, au-delà du cercle des jeunes : Cid aime ses étudiants et veut les épargner en leur cachant l'identité d'Édéa, Édéa aime ses enfants mais elle est forcée de les combattre, puis ils la ramènent et elle les soutient, Laguna a aimé Julia, la mère de Linoa, puis Raine, et l'avoir perdue est le grand regret de sa vie...
FINAL FANTASY HUIT C'EST FULL LOVE EVERYWHERE OKAY ?!? ♥♥♥

 Ah, et j'aime Quistis aussi. Je l'ai aimée dès que je l'ai vue, dans cet uniforme, avec ces lunettes. Elle est beaucoup trop jolie ♥

Film : Crazy, stupid, love.

C'est dans le titre, y'a de l'amour, voilà, bim, c'est fait. Next.
...non je déconne ^^
J'aurais voulu citer Love Actually mais ce vil maraud de Kavaliero l'a fait exactement dans les termes que j'aurais employés.
Ce que j'ai adoré avec Crazy Supid Love (outre que c'est l'une des rares comédies romantiques américaines (on va y revenir !) qui soit pas niaise et cliché), c'est qu'elle parvient à être hilarante comme les... bon, j'ai dit qu'on allait y revenir.
Oui parce que CSL ne se contente pas de dépeindre l'amour, il déconstruit ses mécanismes en mettant en scène un séducteur désabusé, un jeune harceleur perdu, une amoureuse transie maladroite (surtout que bon, son crush c'est le père du gamin qui la harcèle et qu'elle baby-sitte), un couple qui a oublié son amour et cherche à se le rappeler...

Comme ça ils ont l'air de s'amuser, mais en vrai ils rigolent sur la vanité et la superficialité de sa vie de séducteur blasé. C'est ma séquence préférée parce qu'il démolit complètement son image de mec assuré, parce qu'il se livre à elle, avec ses failles, et qu'ils se découvrent mieux en parlant que par n'importe quelle scène de baise prévisible et inutile.

Ce que j'adore dans la fiction, outre les thématiques habituelles souvent sympa, c'est les œuvres qui réfléchissent à ces thèmes et à leurs implications : précisément ce que fait Crazy, Stupid, Love.


Série : Pushing Daisies.

« Mais c'est pas vrai, il recommence avec Pushing Daisies, mais quand est-ce qu'il va s'arrêter avec cette série qu'il cite tous les trois Geek Contests ? »
J'ARRÊTERAI QUAND VOUS L'AUREZ TOU-TE-S REGARDÉE PARCE QU'ELLE EST PARFAITE, VOILÀ !

Elle l'embrasse à travers du cellophane alimentaire pour pas mourir c'est vraiment trop mignon ils arrivent à être proches malgré la barrière physique T_T

Blague à part, la série est fondée, dès le début, sur l'amour : c'est l'amour de Ned pour Charlotte « Chuck » qui l'incite à ne pas la renvoyer chez les morts alors qu'il le fait pour absolument toutes les autres personnes défuntes qu'il réveille pendant une minute.
C'est aussi l'amour qui définit leur relation, empêche qu'iels puissent se toucher (sinon elle remeurt et cette fois c'est pour toujours), c'est l'amour qui incite Ned à protéger Chuck en gardant sa présence secrète (alors que ses tantes sont genre partout dans les parages) et c'est enfin l'amour qui... nan je vous spoile pas, allez regarder la série.
Enfin bon, c'est l'amour qui explique le dénouement décidé par Ned.

Après y'a aussi l'amour de Chuck pour ses tantes (et la réciproque), l'amour non-réciproque d'Olive pour Ned, qu'elle finit par surmonter au nom de son amitié avec Ned, Chuck et même Emerson le détective bourru bref, cette série est pleine de magnifiques sentiments (et images, costumes et mise en scène). Sans déconner, y'a même un épisode avec un amour retrouvé entre Jayma Meys et Dash Mihok, deux de mes acteurices de second rôle préféré-e-s ♥

 Je sais ça a l'air creepy comme ça mais en vrai ça finit bien ♥


Livre : le premier cycle de l'Assassin Royal.

Encore un univers dans lequel l'amour est un fondement et un mécanisme de la narration ^^
Ouais parce que derrière le royaume médiéval, les pirates rouges et la magie, les persos baignent dans le love, c'est même ce qui motive leurs actes.
La relation de Fitz est Molly est définie par cet amour bancal qui les unit et les désunit en fonction de leurs difficultés réciproques, Patience éprouve de l'amour pour Fitz alors qu'elle devrait le haïr (c'est le fils de feu son prince de mari qu'elle n'a jamais pu lui donner elle-même (ça rappelle beaucoup Catelyn Stark et Jon Snow hein !)), Kettricken aime Vérité, Vérité aime son royaume et lui donne sa vie, il aime Kettricken sans réussir à lui montrer parce que c'est un prince et un soldat introverti et surmené, le roi Subtil aime Fitz à sa manière mystérieuse et distante, et surtout Umbre et Burrich aiment tous les deux Fitz comme leur propre fils, chacun avec son style personnel.

Clairement, ne lisez que les 6 premiers, ils se suffisent à eux-mêmes et le reste est naze.

Attendez, le simple fait que Fitz se démène pendant des années jusqu'à la victoire contre les pirates rouges à la fin du tome 6, c'est expliqué par son amour pour son oncle Vérité et pour le royaume. Et quand il décide de vivre en ermite avec son loup, son frère, qu'il aime depuis si longtemps, c'est encore une fois pour préserver les gens qu'il aime du traître mort pas vraiment mort qu'il est devenu. C'est grand en fait, L'assassin royal (enfin jusqu'au tome 6).


Personnage célèbre : Richard Curtis.

J'avais dit qu'on en parlerait alors parlons-en : Richard Curtis est le ROI de la comédie romantique au cinéma. Les meilleures sont britanniques et le meilleur de la discipline, c'est lui. Richard Curtis est un des trésors nationaux du Royaume-Uni.
Il a ce je-ne-sais-quoi de particulier, dans son écriture et son habitude d'avoir toujours les mêmes acteurices (notamment Rowan « Mr Bean » Atkinson, Hugh Grant, Colin Firth, Emma Thompson ou Bill Nighy), qui lui permet de rendre ses films magnifiques et hilarants à la fois. C'est simple, Richard Curtis a réalisé trois films, ils ont tous les trois fait l'unanimité et ont cassé le game des comédies romantiques.


Love Actually est à mourir de rire, et très équilibré parce qu'on découvre à la fin que tout le monde connaît tout le monde. Il questionne, interroge et explique l'amour de plein de manière différentes.
Good Morning England est à hurler de rire tout en ayant une bande-son de fifou – parce que c'est ça aussi la marque Curtis, des musiques de dingue – et un casting à pleurer de bonheur. About Time est une réflexion sur la famille et la paternité, avec à nouveau Bill Nighy et beaucoup d'amour.

Emma Thompson, Richard Curtis, Liam Neeson, Colin Firth, Hugh Grant. L'Angleterre dans ce qu'elle a de plus cool et de plus magnifique.
C'est pas compliqué si tu ajoutes un-e seul-e interprète de génie comme ils en ont tant au Royaume-Uni, l'univers cède sous la pression de ce talent et de ce charisme, et on se paie un second Big Bang.

De manière générale, les comédies américaines sont niaises, pas très profondes et écrites avec beaucoup de paresse.
Enchanted (le Disney de la princesse qui se retrouve à New York) ou Meilleures ennemies (qui traite autant de l'amour entre deux meilleures amies que de leur rivalité pour le mariage) sont des exceptions, mais je préfère clairement les britanniques.
Richard Curtis est un héros du 7ème art, voilà.


Allez, j'ai fini ma diatribe, alors n'oubliez pas, aimez-vous les un-e-s les autres, et cultivez-vous ! ♥

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