Geek Contest n°16 : ♫ please don't stop the music ♪

Ouais je cite Rihanna, et alors, qu'est-ce que tu vas faire ?
Bref, le rendez-vous mensuel de Kavaliero le Musico est de retour, cette fois avec, vous l'avez compris, le thème de la musique.
Je suppose que c'est plus la peine de se répéter alors je fais vite : jeu vidéo-film-série-livre-objet. C'est parti pour le Geek Contest.


Jeu vidéo : Rayman.

Avant d'être une des icônes de la WiiU et de Nintendo, et avant de s'être fait phagocyter à mort par ces empaffés détestables et horripilants de Lapins Crétins, Rayman c'était un jeu de plate-formes de grande qualité, aussi joli qu'exigeant.
Le premier volet, en particulier, était SUPER DUR.

Et le second niveau du jeu, après une fort jolie mais épineuse Forêt des Songes, c'est le Ciel Chromatique dirigé par l'infâme Mr Sax. Comme son nom l'indique, c'est un saxophone, et donc ce niveau tout entier est dédié à la musique. Pour moi et pour beaucoup de joueurs de Rayman à l'époque, ce niveau était celui où on commence à baisser les bras devant les sauts millimétrés, les portées glissantes, les notes hargneuses et les nuages instables. De la plate-forme à son plus haut niveau, mais aussi avec de la musique absolument magnifique dans le décor et dans les oreilles ♥



Film : Good Morning England.

C'est d'une évidence tellement enfantine que ça frise la grossièreté (je pouvais parler de Scott Pilgrim aussi mais j'ai eu l'idée à l'instant en écrivant "Film :" alors j'me suis dit que j'allais rester sur mon premier choix), mais voilà, Good Morning England parle de musique (sans déc ?).
Pour celles et ceux qui ont passé les dix dernières années dans une caverne, déjà je vous plains, ensuite rattrapez votre retard, la dernière décennie a été géniale niveau ciné. Dans notre cas il s'agit de l'histoire d'une radio pirate anglaise en 1966, âge d'or de la discipline qui s'éteindra l'année suivante avec l'avènement du rock dans les radios légales.
Et comme c'est, logique, un film britannique par un réalisateur britannique, il est truffé de classiques du rock made in England, le pays où le genre a toujours dominé. Et le film se termine tout aussi logiquement sur le fait que, ouais, on a vu un navire couler et une radio pirate fictive disparaître, mais aujourd'hui le rock est totalement admis et ça c'est la classe.



Série : Rock Macabre.

Rock Macabre est une web-série dont tu n'as probablement pas entendu parler, mais qui est quand même vraiment intéressante. Comme beaucoup de créations narratives qui valent le coup sur le Youtube français, il s'agit d'une œuvre de French Ball, l'équipe de François et Raphaël Descraques, Slimane-Baptiste Berhoun, Matthieu Poggi et Florent Dorin.

Sans spoiler la série, parce que je vous recommande vraiment de la regarder, en plus elle est pas très longue, trois épisodes d'environ 10 minutes chacun, c'est l'histoire d'un groupe de rock confronté à la fois à des dissensions internes et à une attaque de zombies. Et évidemment, on s'en doute, la musique est centrale dans le propos. C'est bien mis en scène, bien filmé et bien joué, comme tout ce que fait French Ball, et franchement ça dépote.



Livre : La mécanique du cœur.

Si ce n'est pas à proprement parler un livre qui parle de musique, La mécanique du cœur baigne pourtant totalement dans ce médium. Son auteur, c'est Mathias Malzieu, fondateur et leader du groupe de rock français Dionysos, déjà écrivain de 38 mini westerns et Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi.
En outre, La mécanique du cœur s'est accompagnée d'un album du même nom qui regroupe de nombreux artistes (d'Alain Bashung à Olivia Ruiz en passant par Grand Corps Malade, Émily Loizeau ou encore le comédien Jean Rochefort). L'album est en fait la version musicale du roman avec la même histoire et les mêmes personnages, mais en chansons. Et le livre comme le disque ont été suivis, par la suite, par un film d'animation réalisé par Mathias Malzieu qui, à nouveau, raconte l'histoire de Jack et Miss Acacia.

Bref, la Mécanique du cœur, le roman, baigne dans l'imaginaire culturel de son auteur et est bourré de références à la musique, ne serait-ce que parce que le personnage de Miss Acacia (jouée par Olivia Ruiz) est une danseuse andalouse.


Objet : l'ocarina.

L'ocarina, "petite oie" en italien, est mon instrument de musique préféré de tout l'univers. Contrairement à la plupart des gens, je ne l'ai pas découvert dans le célèbre Ocarina of Time de Zelda, vu que je n'ai jamais eu la N64. J'ai découvert l'ocarina au milieu des années 90 avec l'OAV Dragon Ball Z intitulé "L'attaque du dragon", centré sur le personnage de Tapion, qui joue de l'ocarina pour contenir un monstre mystique à l'intérieur de son corps.


J'adore l'ocarina parce que c'est un instrument beaucoup plus atypique dans les reprises sur Youtube et qu'il permet des fantaisies beaucoup plus claires que la banale guitare sèche ou l'exubérante guitare électrique. Un petit ocarina va chercher dans les aigus pendant que les plus gros tapent dans les graves, et la sonorité un peu flûtée ou boisée, selon la taille et le matériau, permet de survoler une tessiture (étendue de notes) comme un timbre musical assez larges.
Bref, l'ocarina est un super instrument et j'trouve qu'il manque de reconnaissance ! Aimez-le !



Voilà, le Geek Contest n°16 est terminé, mais n'oubliez pas que la musique adoucit les mœurs, et aussi qu'on en a jamais trop, alors écoutez-en tous les jours, découvrez de nouveaux trucs, ayez de la curiosité bref, cultivez-vous, et bonne journée ! ♥